La chance
« La chance est un concept qui exprime
la réalisation d’un évènement bon ou mauvais sans qu’il y ait nécessairement un
lien de cause à effet entre le désir et sa réalisation bonne ou mauvaise. »
Vu sous cet angle il s’agit d’une superstition.
Vu sous cet angle il s’agit d’une superstition.
La chance est incontrôlable.
Certaines personnes ne croient pas à la relation de cause à effet, au hasard
ou au déterminisme donc elles emploient un autre mot, « chance »,
pour exprimer un évènement qu’elles ne peuvent pas maîtriser.
La chance peut être qualifiée de 3 façons :
- Constitutionnelle : naître beau ou laid, en bonne santé ou malade, dans une famille riche ou pauvre, dans un pays plutôt qu’un autre…
- Circonstancielle : échapper à l’accident ou à une contagion, à une épidémie, à un attentat…
- Cultivée : agir de façon positive.
Les 2 premières façons sont résolument incontrôlables.
Si on veut avoir l’air de maîtriser la
chance, il faut opter pour la 3ème solution : la cultiver.
La
chance constitutionnelle autant que la chance circonstancielle sont un état de fait.
En quelque sorte, elles nous parlent de notre passé sans que l’on ne puisse rien changer. Lorsqu’on est né pauvre ou riche, c’était à un moment donné, un jour donné, c’est du passé.
En quelque sorte, elles nous parlent de notre passé sans que l’on ne puisse rien changer. Lorsqu’on est né pauvre ou riche, c’était à un moment donné, un jour donné, c’est du passé.
Souvent, la
chance cultivée vient de la chance circonstancielle.
En effet, il suffit d’un ou deux évènements,
dans l’enfance, d’où l’on se sort indemne pour que la réputation soit créée. « Cette
personne a vraiment eu de la chance ! » Dès ce moment, le mécanisme
de conditionnement se met en place.
La personne provoquera « sa chance ». Puisqu’elle a l’assentiment des
autres par sa réputation de chanceux,
il ne peut rien lui arriver de mauvais ! Elle verra toujours « le
verre à moitié plein » contrairement à ceux qui ont une réputation de
malchanceux qui verront toujours « le verre à moitié vide ».
Ceux qui se disent « chanceux » autant
que ceux qui se disent « malchanceux » ont un système de
fonctionnement identique … Cela se cultive de la même façon !!!... Mais
pas avec les mêmes mots ou les mêmes actes. Toujours est-il que bien souvent,
ils se complaisent dans cet état et même, ils l’entretiennent comme héritage.
Les uns diront : « je ne réfléchie
pas, j’y vais, ma bonne étoile fera le reste. » Les autres diront :
« Ce n’est pas la peine d’essayer, c’est perdu d’avance. »
Chacun campe sur ses positions :
« Moi, j’ai toujours de la chance » ou « Moi, je n’ai jamais de
chance ».
La série des
mésaventures obéit alors à une compulsion de répétition inconsciente.
La chance cultivée peut aussi venir d’une prise de conscience
de la pensée positive et devenir « un art de vivre ». Cultiver la
pensée positive crée un mini égrégore autour de soi qui contribue à avoir des
démarches positives et des résultats positifs… donc de la chance !
Il y a souvent un amalgame entre la chance et
la façon inconsciente de fonctionner. « Je n’ai jamais eu de chance dans
le boulot ! » La personne est-elle en phase avec ce qu’elle vaut ?
Son héritage sociaux-culturel lui donne-t-il le « droit » de gagner
de l’argent facilement, sans pénibilité, en faisant un travail
passionnant ? Si on vous a répété lorsque vous étiez enfant que la vie est
dure, qu’il faut souffrir pour gagner un salaire de misère, que gagner trop
d’argent ce n’est pas sain ou pas normal… Vous avez de grandes chances de galérer dans votre travail
et/ou financièrement.
La chance ou la malchance :
un bel excès d’optimisme ou de pessimisme ? A vous de choisir !
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