Est-ce que je veux vraiment guérir ?
Dans un premier temps, certains vont s'offusquer du titre.
Mais en y pensant... n'avez-vous jamais croisé des gens qui se complaisent dans la maladie ? Êtes-vous de ceux-là ?
On pourrait également poser la question autrement :
"Que suis-je sans ma maladie ?"
En biodécodage, on parle du cœur, de l'âme, du soi... qui s'exprime à travers la "mal a dit". L'inconscient envoie un message via le corps qu'il faudra apprendre à décoder pour mieux s'épanouir.
Je ne parlerai pas de la maladie physique elle-même mais de la façon dont le malade aborde la maladie, quel que soit son état, quelle que soit la maladie. Certains continueront à aller de l'avant quoi qu'il arrive et d'autres seront effondrés au moindre petit rhume.
Que dire à ces personnes qui n'ont plus que cet état souffreteux pour s'exprimer ?
Cet état qui ne correspond pas à un état de bien être du corps ni de l'esprit mais à un système de fonctionnement personnel qui prend des allures d'habitudes.
A première vue, cet état maladif peut faire penser à une diminution de capacités de l'être.
Dans un deuxième temps, on se demande si cela ne sert pas à contrôler les autres et à devenir le centre de toutes les attentions.
Ensuite vient l'habitude, avec les rituels de soins, les personnes compatissantes. Tout un petit monde avec des heures bien rythmées qui permettent de ne pas se sentir seul.
Bien sûr, le malade a envie de guérir mais la peur de lâcher cet état qu'il connait si bien pour reprendre sa vie et sa liberté en main, le place dans un état de confusion. Plus l'état maladif est long et plus le fait de guérir amène vers l'inconnu, c'est la force de l'habitude.
La peur de ce qu'il va être une fois en bonne santé, cet autre soi qu'il a oublié depuis qu'il est malade. Cet autre soi qu'il ne connait plus vraiment.
La peur de devoir tout reconstruire, tout réinventer.
Les personnes qui se battent contre leur maladie passent pour des héros, des gens qui en veulent... qui se battent... mais en biodécodage, on ne se bat pas contre la maladie, on essaie de la comprendre car elle est la clé de ce que l'inconscient exprime. Si on se bat contre soi-même, on a perdu d'avance.
Psychogénéalogie. Est-ce le système familial qui s'exprime ? Il est possible que les malaises psychologiques ne trouvent pas de solutions dans votre cercle familial et que certains prennent l'habitude de rester en souffrance. Avez-vous un ascendant (un oncle, une cousine, un grand-père..) qui se soit comporté de la sorte ? Dans ce cas, voyez son histoire personnelle, elle est en lien avec vous. Par exemple : un oncle est parti jeune et en pleine santé à la guerre. Il en est revenu traumatisé, amputé d'un jambe et gazé. Souffreteux quelques temps, il décède de ses blessures. La très grande peine que peut procurer cet épisode sur le clan familial entier, peut amener dans la descendance une personne qui sera souffreteuse très longtemps en "substitution" de cet être cher, perdu dans des circonstances traumatisantes.
Si votre fidélité familiale vous amène à cet état, vous pouvez décider de jouer le jeu ou de vous exclure du jeu. Dans ce dernier cas, attendez-vous à ce que le clan familial ne vous reconnaisse plus ! Vous devrez alors vous faire aimer pour vous-même et réhabilité cet oncle à la place qui est la sienne.
S'autoriser à guérir, c'est vouloir reprendre sa vie en main. Et si je guéris, que m'arrivera-il ?
Ayez confiance en vous, en la vie, aux autres !
Auteur : Pascale J.M.
Mais en y pensant... n'avez-vous jamais croisé des gens qui se complaisent dans la maladie ? Êtes-vous de ceux-là ?
On pourrait également poser la question autrement :
"Que suis-je sans ma maladie ?"
En biodécodage, on parle du cœur, de l'âme, du soi... qui s'exprime à travers la "mal a dit". L'inconscient envoie un message via le corps qu'il faudra apprendre à décoder pour mieux s'épanouir.
Je ne parlerai pas de la maladie physique elle-même mais de la façon dont le malade aborde la maladie, quel que soit son état, quelle que soit la maladie. Certains continueront à aller de l'avant quoi qu'il arrive et d'autres seront effondrés au moindre petit rhume.
Que dire à ces personnes qui n'ont plus que cet état souffreteux pour s'exprimer ?
Cet état qui ne correspond pas à un état de bien être du corps ni de l'esprit mais à un système de fonctionnement personnel qui prend des allures d'habitudes.
A première vue, cet état maladif peut faire penser à une diminution de capacités de l'être.
Dans un deuxième temps, on se demande si cela ne sert pas à contrôler les autres et à devenir le centre de toutes les attentions.
Ensuite vient l'habitude, avec les rituels de soins, les personnes compatissantes. Tout un petit monde avec des heures bien rythmées qui permettent de ne pas se sentir seul.
Bien sûr, le malade a envie de guérir mais la peur de lâcher cet état qu'il connait si bien pour reprendre sa vie et sa liberté en main, le place dans un état de confusion. Plus l'état maladif est long et plus le fait de guérir amène vers l'inconnu, c'est la force de l'habitude.
La peur de ce qu'il va être une fois en bonne santé, cet autre soi qu'il a oublié depuis qu'il est malade. Cet autre soi qu'il ne connait plus vraiment.
La peur de devoir tout reconstruire, tout réinventer.
Les personnes qui se battent contre leur maladie passent pour des héros, des gens qui en veulent... qui se battent... mais en biodécodage, on ne se bat pas contre la maladie, on essaie de la comprendre car elle est la clé de ce que l'inconscient exprime. Si on se bat contre soi-même, on a perdu d'avance.
Psychogénéalogie. Est-ce le système familial qui s'exprime ? Il est possible que les malaises psychologiques ne trouvent pas de solutions dans votre cercle familial et que certains prennent l'habitude de rester en souffrance. Avez-vous un ascendant (un oncle, une cousine, un grand-père..) qui se soit comporté de la sorte ? Dans ce cas, voyez son histoire personnelle, elle est en lien avec vous. Par exemple : un oncle est parti jeune et en pleine santé à la guerre. Il en est revenu traumatisé, amputé d'un jambe et gazé. Souffreteux quelques temps, il décède de ses blessures. La très grande peine que peut procurer cet épisode sur le clan familial entier, peut amener dans la descendance une personne qui sera souffreteuse très longtemps en "substitution" de cet être cher, perdu dans des circonstances traumatisantes.
Si votre fidélité familiale vous amène à cet état, vous pouvez décider de jouer le jeu ou de vous exclure du jeu. Dans ce dernier cas, attendez-vous à ce que le clan familial ne vous reconnaisse plus ! Vous devrez alors vous faire aimer pour vous-même et réhabilité cet oncle à la place qui est la sienne.
S'autoriser à guérir, c'est vouloir reprendre sa vie en main. Et si je guéris, que m'arrivera-il ?
Ayez confiance en vous, en la vie, aux autres !
Auteur : Pascale J.M.
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